(Texte) Adams, fils des étoiles

Messages : 30 Date d'inscription : 05/07/2014 Age : 29

Je vous propose donc de lire un texte que j'ai écrit en 2010 sur le site Pixton, un site de bande dessiné virtuels. Pour plus de rensaignement, allez lire la présentation.
J'avais envie d'écrire mon histoire et j'ai alors publié une page assez régulièrement (sur se site ont est limité à une page, enfin, ce n'est pas un site fait pour écrire...). Il se peut qu'il y ait des erreurs ou que le tout vous paraisse peut être un peu simplet. Même si j'avais fais des rédactions avant ça, c'est l'un de mes premier gros textes. J'espère que vous serez indulgent, merci.
Je remecie une fois de plus monsieur Liche, pour avoir pris le temps de corriger toutes ces pages. Mais du coup, il a rajouté quelques phrases et quelque expretion, ce qui fait que ce texte n'est plus trop de moi, m'enfin l'idée est là.
je m'excuse s'il n'y a pas d'image et que tout se texte vous parait indigeste... Je vous souhaite néanmoins bonne lecture ! Wink

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La Terre n'est plus ce qu'elle était, l'eau est polluée, les plantes meurent et les animaux disparaissent progressivement.
Les hommes durent s'habituer à ce mode de vie, en mangeant des pommes de terre et quelques- uns de leurs semblables quand c'était la famine. La planète comprenait sur sa surface, des milliards d'habitants, il n'y a presque plus de place et les mourants peu à peu laissent leurs place... Avec cela, la Terre est sous l'emprise du chaos !
Les politiciens ainsi que les scientifiques du monde entier, voyant que l'homme ne pourra pas continuer à vivre dans ces conditions, décidèrent alors un plan d'urgence, le Projet : Adam et Eve. Les plus grands experts en biologie du monde créèrent l'homme et la femme physiquement "parfaits".
La mission consistait à envoyer deux humains vers une planète habitable où l'homme pourrait vivre comme avant. Alors, dans un dernier espoir, le projet arriva à son terme et la fusée composée de tous les matériaux restants fut prête, les deux foetus durent poursuivre leur croissance dans des incubateurs, et peut-être, avec de la chance, le vaisseau atteindrait son objectif quand les enfants auraient environ deux ans.
L'engin spatial produisit un bruit retentissant et les hommes condamnés virent dans le ciel leur dernier espoir. La fusée était dotée de plusieurs moteurs et l'énergie solaire alimentait le tout, via un système de captage inédit. Deux spationautes étaient à bord pour s'occuper de tout, mais une infection venant de la terre les toucha plus tôt qu'ils ne le pensaient et ils moururent quelques jours après que les enfants aient atteint leur première année d'existence.
La fusée percuta une météorite et changea de trajectoire en direction d'un planète elle aussi habitée... Elle se crasha dans un bruit tonitruant et s'arrêta au pied d'un palmier. Deux autochtones qui étaient partis à la chasse virent la vieille carcasse calcifiée et trouvèrent dans une partie extrêmement protégée deux petits landaus hermétiques et mécaniques:

- Regarde, des extraterrestres...
-Tu crois que c'est un signe des dieux ? dit son compagnon.
-Il est descendu des étoiles, je pense que oui.

Ils trouvèrent deux bébés qui crièrent d'épouvante et les regardèrent tous les deux.

-Il y a des texte étranges prêts deux, sans doute un message important...
Son compagnon prit la fille:

- Je prend la femelle et toi le mâle, d'accord ?
-Tu devrais me donner les deux car tu vas bientôt devenir chef, ne l'oublie pas.
- Nous verrons cela une fois rentrés, allez viens, partons avant que les autres nous cherchent...

Et les deux créatures s'en allèrent de l'épave...
Seul l'avenir nous dira ce que deviendront les deux enfants.

Neuf ans plus tard...

Dans le creux d'une vallée, une petite colonie de lazariens était agitée et s'était réunie en son centre. Les lazariens sont le peuple vivant sur Cahash, petite planète de la péninsule de Cassiopée. Ils sont mi-humains mi-lézards, leur comportement et leur manière de courir ressemblent à des primates mais leur peau est faite d'écailles souples et verdâtres (parfois jaune pour certains), tandis que leur tête est celle d'un lézard dont le cou est recouvert d'une collerette rouge en forme de pics. Ils sont tous sauvages et vivent en colonies dans la nature. Leur cerveau est presque aussi développé que celui d'un humain, mais ils ne possèdent pas la partie que les mammifères ont, celle qui permet d'avoir des sentiments. Près des huttes et des maisons typiquement lazariennes (en forme de cône avec des trous, pour l'air) ils étaient tous réunis au centre du village comme chaque année.

-Aujourd'hui nous célébrons le jour de la maturité! (jour chez les lazariens où les enfants de dix ans doivent partir du village pour prouver qu'ils sont capables de vivre seuls)

La foule émis des cris très graves, semblable à de la joie et le chef reprit :

-Comme à chaque cérémonie, je l'ouvre en leur donnant leurs badge officiel de notre village, musique !

Et deux lazariens jouèrent du tambour et du xylophone. Les gens burent de l'alcool et mangèrent de la viande fraîche. Le chef avait quatre enfants en face de lui : trois lazariens et un qui lui semblait très bizarre, il s'arrêta devant l'étrange individu et le regarda d'un air gêné.

-Ta médaille, Adam. A présent que la fête commence !

Deux lazariens âgés allèrent vers Adam:

-Ho ! C'est bien mon fils ! s'exclama le père. Tu feras honneur à notre tribu, tu dois être le plus fort.

-Tu vas nous manquer quand tu partiras, une semaine sans toi ce sera d'un ennui... fit la mère.
- vous me manquerez vous aussi ! dit adam en pleurant
-Tu as encore de l'eau qui sort de tes yeux, ne laisse pas ça couler, l'admonesta gentiment le père en passant la main sur ses joues.

La soirée commença et les enfants prirent des chemin différents comme le veut la tradition. Adam était triste et mélancolique, il avait peur de ne pas survivre dans la nature, il savait que des enfants y étaient morts.
Il ne devait pas se retourner et marcha dans la jungle qui sombrait dans la nuit...
Il construisit un cabanon comme son père lui avait appris, se blottit dedans, une lance à la main. Le jour se leva et tout était calme. Adam reprit sa route à la recherche de nourriture, tout ce qu'il trouva fut du butang, un fruit violet très facile à dénicher sur cahash.
Ces fruits sont amers (comme le pamplemousse) et ont un goût étrange (comme une cerise ou une poire, c'est difficile à décrire), les lazariens le cueille pour en faire leur alcool favori.
Adam continua sa route vers un endroit sure où il pourrait facilement vivre pendant une semaine. Soudain, un cri retentit ! celui d'un animal, plutôt aigu, comme si la bête souffrait.
Le jeune garçon s'approcha d'un cour d'eau qui se trouvait pas très loin, caché par des fougères.
Trois caninnés (animaux semblables aux loups) s'attaquaient à l'un de leur semblable.
Celui-ci avait un pelage rouge vif, ce qui est rare (appellé caninné roux). Il semblait blessé au flan, il avait sans doute été mordu par l'un des trois autres animaux.
Ils avaient l'air féroce, montraient leurs crocs, grognaient, torse penché près à bondir.
L'un d'eux était déjà affaibli et Adam en profita pour aider le caninné roux.
Le garçon sauta d'une branche, prêt à se défendre, puis une fois au sol, lança d'une force et d'une vitesse peu communes sa lance aiguisée; qui alla s'engouffrer dans la carcasse de la bête, laquelle poussa un aboiement terrible !
Le caninné roux sauta au cou d'un de ses ennemis pendant que l'autre s'enfuyait de terreur. Adam reprit sa lance et d'un cri pourfendit la dernière bête qui avait le dessus.
Le caninné rouge reprit son souffle, il était encore plus blessé qu'avant.
Il boita vers l'eau qui s'enfonçait dans la jungle. L'enfant rangea sa lance et à l'aide d'un couteau offert par son père, il trancha des morceaux du cadavre afin de se nourrir.
Il regarda le caninné pour voir s'il allait bien; il était fort, tous ses muscles recouverts d'un long pelage rouge plus épais et long au niveau du cou, ce qui lui faisait une sorte de crinière.
Ses yeux étaient d'un bleu azuré et la taille de la bête était comme tout ceux de son espèce (la moitié de la taille d'un homme, pied jusqu'au bassin).
Adam pris son silex et commença a bruler le bois qu'il avait trouvé la veille.
Sur sa lance se trouvait un gros morceau de viande qu'il suspendit près du feu.
Le caninné ne répondait pas et se trouvait éloigné du garçon. Puis, attiré par l'odeur, s'approcha.

-Tu veux de la viande ? demanda adam d'une voix presque inaudible.

Le caninné ne voulait pas manger les siens, il resta allongé à quelques centimètres d'adam, tranquille. L'humain mangea sa viande cuite et prit quelques butangs mûres du matin, même s'il n'aimait pas particulièrement ça. Il prit ses affaires, but de l'eau et partit s'enfoncer dans la jungle.

Le caninné ne bougeait pas et le suivait des yeux. Adam marcha en direction d'une montagne mais il s'arrêta car il sentait qu'on le suivait, il se retourna, puis rien. Bizarre.
Dans l'après midi, il arriva au pied du mont et décida de s'arrêter la pour l'instant. Il regarda autour de lui et vit quelque chose bouger dans les feuillages. Il prit sa lance et marcha lentement. Il aperçut l'éclat des yeux bleus du caninné roux, celui-ci l'observait sans quitter Adam des yeux. Les deux se regardèrent d'un air méfiant, puis le garçon sortit un petit oiseau mort qu'il avait chassé en chemin. Il le lança près des plantes et le caninné sortit.

- Tu as besoin de manger ! Tu me suivais depuis tout à l'heure, hein ?

Il savait qu'il n'aurait pas de réponse, mais ça faisait plaisir à Adam de "parler" à quelqu'un. L'animal renifla et commença à manger lentement, Adam s'ennuyait sans ses amis, sans rien à lire. Depuis quelques années, il avait eu l'idée d'écrire les histoires qu'il entendait ou qu'il imaginait sur des parchemins.
L'écriture n'est arrivée que très tardivement chez les lazariens et ils ne l'utilisent que pour raconter les exploits des plus grands chasseurs ou bien les sciences acquises au fur et à mesure des années.
Adam avait inventé un genre nouveau chez les lazariens, celui d'écrire des histoires pour le plaisir de lire. Il se disait qu'il pourrait raconter son voyage.
La nuit est tombée, les trois lunes de cahash éclairent la jungle et adam s'endort tranquillement. Le canniné roux se rapprocha de l'enfant et se mit en boule pour se tenir chaud dans la petite cabane d'adam.

Loin de là, dans un autre système solaire, du nom d'imivion, se trouvent deux planètes situées sur le même axe de rotation solaire. L'une d'elle comporte un grand désert qui recouvrait la moitié de sa surface.
Elle s'appelle Fodan et c'est sur celle-ci que je vais continuer la suite de l'histoire. Dans une grande savane se trouve un immense citée aux grands remparts et aux nombreuses pyramides.
La plus grande comporte une tour et non une pointe comme les autres habitations, la couleur est différente et c'est au sommet qu'est réuni un conseil autour d'une table basse en pierre.
Les habitants sont semblables aux hommes. Ils ont la peau vert clair et sont très poilus sur le dos, les bras, les jambes et le cou.
Leur nez est très plat et leurs doigts sont plus longs que nous. Six personnes étaient assemblées autour de la table avec un grand manteau religieux et un sceptre, tous différents.
Un calvibion, nom de cette race, rentra dans la pièce avec un manteau plus imposant que les autres, brodé d'or et d'argent avec une couronne en forme d'une poire.
Il s'assit avec les autres et prit la parole :

- Nous sept sommes réunis, la séance peut commencer. J'ai reçu le compte-rendu des dégâts dans le camp sud de la ville, je vais donc augmenter les impôts et cela durera temps qu'il y aura la guerre.
- Si je puis prendre la parole, mon seigneur, dit un des calvibion, je pense qu'il serait préférable d'évacuer la population le plus rapidement possible avant une attaque ennemie. Les impôts vont rendre le peuple mécontent car les récoltes n'ont pas été bonnes cette année.

Le roi reprit :

- Nos ennemis ont tout brûlé, que voulez-vous, ils croient nous avoir en nous apportant la famine, mais nous ne nous laisserons pas faire ! J'ai demandé à nos éclaireurs de trouver leurs camps, mais j'attend toujours des informations !
-Ils sont retardés par les tempêtes du dessert, on ne peut pas les joindre, les radars et autres messages sont brouillés et je crois qu'ils se sont perdus.
- Ils n'avaient qu'a passer par les montagnes ! s'emporta un autre.
- Les rumeurs parlent de titans qui domineraient cette région...
- Silence, intima le roi, reprenons l'ancien sujet, laissez moi réfléchir..."

Le silence s'installa alors dans la pièce quelques instants, puis quelqu'un intervint :

- Le grand sage nous transmettra la sagesse des esprits !
- Il n'a pas terminé sa méditation, ne le dérangeons pas pour le moment, préconisa l'un des conseillers royaux.
- Bon, passons à un autre sujet : pendant que la guerre n'est pas vraiment présente nous pouvons attendre un jour de plus... "

Et le roi parla de ses autres ambitions.

Pendant ce temps, sur une planète voisine, se trouve Milirune, moins desertique et comportant peu de montagnes. C'est par contre un monde contenant beaucoup d'eau et de forêts, le pôle sud et le seul endroit le plus froid, le pôle nord de Milirune a fondu et n'existence donc plus.
Depuis 6 ans, la planète est gouvernée par des machines et autres robots, les êtres vivants sont prisonniers dans les villes, et tous les contacts extra-planétaires ont été coupés depuis longtemps.
Dans une ville nichée au creux d'une vallée, se trouve une grande citée futuriste, remplie de voies ferrées, d'immeubles, de routes où se trouvent des gens circulant à droite et à gauche.
Les habitants de cette planète s'appellent les Jikanniens.
Ils sont semblables eux aussi aux hommes, mais leur peau est relativement pâle, leurs yeux sont très étirés, leurs cheveux sont de trois teintes différentes : vert, rouge ou bleu.
Ils n'ont que quatre doigts de pied et de main, ce qui ne les gêne pas.
Dans un énorme bâtiment, de métal et de pierre, placé à coté d'une usine, troisrobots ressemblant aux jikanniens se trouvent dans une salle comportant des ordinateurs et une table.
Deux robots sont à la porte d'entrée et le dernier, plus imposant et semblable à un être vivant est assis avec des câbles sur son dos qui vont au bout de la pièce sombre. Un jikannien entra.

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Assis à l'autre bout de la table, d'un air tout à la fois mélancolique et énervé, commença à prendre la parole mais le robot la lui coupa:

- Vous n'avez aucun droit d'initiative ici ! Taisez-vous et écoutez. Je vais avoir besoin de vous pour un échange commercial avec une autre planète. Vous allez devoir représenter votre race, ils savent très bien qu'ils ne marchanderont pas avec des robots... Surtout s'ils savent que nous contrôlons Mirilune. Vous êtes nécessaire pour la transaction.
-Vous voulez quoi au juste ?
- Nous manquons de minerai sur cette planète, nous irons donc la chercher sur d'autres. Les ombluns viendront nous apporter un vaisseau chargé de fer et autres ressources utiles. L'appareil nous servira également pour aller sur Fodan, la planète voisine.
- Je suppose que je n'ai pas le choix, soupira l'autre. Devrai-je faire quelque chose d'autre ?
-Uui, vous allez faire une annonce au peuple. Vous leur direz que pour des raisons de sûreté et pour leur bien, des cameras seront mis en place dans les habitations et les égouts. Nous devons tout surveiller ! Plus de marché noir, plus de manigance contre les machines !
-Mais nous avons mis déjà des cameras dans toutes les rues, argua l'autochtone. Les gens en ont assez d'être en continuelle observation !"

Le robot émit une série de cliquètement menaçants.

- Vous ne faite plus la loi ici ! Alors ne contestez pas nos décisions... Vous avez vos instructions, retournez dans vos quartiers !

Le jikannien fit un signe de protestation et deux robots le prirent par le bras en l'emmenant comme d'habitude dans son appartement. La population vit dans la crainte des machines depuis trop longtemps... Mais tout va changer.

Retour sur Cahash, la planète d'adam. Le jour s'est levé, l'enfant sort de sa tente et reprend un peu de viande et la jette avant qu'elle ne soit totalement en décomposition. L'animal est toujours là, il renifle à droite, à gauche, la truffe dans l'herbe. Adam le regarde et lui parle :

-Vu que tu es mon compagnon de route, je vais devoir te trouver un nom, non ?

Le canniné le regarda puis reprit ses recherches.

- J'ai réfléchis, tu t'appelleras wilf ! tu aimes ?

Adam savait qu'il ne répondrait pas mais il pensait avoir un ami, ce qui lui faisait plaisir.
Ils contournèrent la montagne en direction d'une plaine qui se présentait à l'horizon.
Le voyage initiatique d'adam ne lui semblait pas trop compliqué, contrairement à ce qu'il avait d'abord pensé. Adam avait appris à survivre dans la nature grâce à ses amis, il savait comment chasser, construire des outils et même bâtir une hutte. Il ignorait cependant comment nager. Un mythe racontait l'origine de Cahash :
Amo, le dieu de la Terre, rencontra Mona, déesse de l'air. Ensemble ils eurent des enfants : les lazariens. Ne sachant pas ou les mettre, Amo créa Cahash et Mona créa l'air pour qu'ils puissent vivre. Les lazariens vivaient en paix.
Mais un jour un des leurs tua un de ses frères. Amo, furieux de voir ses enfants s'entretuer, créa alors les maladies, les tempêtes et les prédateurs pour les punir.
Les années passèrent et les deux dieux se faisaient vieux, alors Mona devint le soleil pour veiller sur ses enfants le jour et Amo devint les lunes afin de veiller sur ses enfants la nuit.
Le lazarien qui avait tué son frère continua à faire du mal aux autres et fut alors enfermé dans les abysses de l'océan. Depuis ce jour quiconque tombe dans l'eau, sera attrapé par le lazarien et ne sera libéré que quand Amo viendra l'aider. Mais celui-ci sait que l'être enfermé dans les abysses viendra le tuer pour se venger de l'avoir mis en ces lieux.
Depuis, tous les lazariens ont peur des eaux profondes et ne savent pas nager. Adam arriva dans une jungle moins touffue, la lumière se faisait plus vive, les plantes renvoyaient les rayons du soleil et l'ombre était rare. Wilf sautilla dans l'herbe et l'enfant trouva un gros bout de bois. Il le prit et le jeta au loin, l'animal alla le chercher et le ramena.

- J'en veux pas de ce bâton, pourquoi tu es allé le chercher ? fit adam

Il le prit de la geule de wilf et le relança plus loin, l'animal le récupéra une seconde fois, tout content de faire un nouveau jeu.

-C'est que ça t'amuse ? Hein ? Allez va chercher !

Leur route ensemble fut un long échange de lancers et de retours. Puis le jeune garçon sortit de la jungle et arriva enfin dans une plaine et en eu assez de jouer.
Il prit le bâton et le lança dans une crevasse plus loin en face d'une falaise. Lorsque l'objet atterrit, Il y eut un bruit, non semblable à de la pierre qu'on frappe mais plutôt de quelque chose de vide, de dur.
Wilf alla au bord du trou et couina de ne pas pouvoir récupérer son bâton. Adam le rejoignit et jeta un coup d'oeil pour savoir ce qu'il y avait au fond.
La lumière faisait briller une énorme surface lisse et grise, avec des trous et de la végétation partout. L'enfant, intrigué par cette découverte, voulut s'approcher de la chose.
Il contourna le trou, descendit de la colline et contourna la falaise avec Wilf.
Il arriva devant une chose énorme, longue, brillante et en mauvais état.
Une partie de l'engin été enfoncé dans la falaise, un message était gravé dessus: "messenger century". La chose était brisée en trois parties, quelques hublots étaient présents et certaines parties de l'appareil semblaient avoir été enlevées.
Une porte était ouverte et Adam, tant surpris que terrifié, pénétra dans l'appareil, Wilf resta à l'écart et grogna, il sentait une présence.
L'enfant, le coeur battant, marcha sur la surface dure et grise puis pénétra dans un sas où la lumière s'activa d'un coup puis certains néons s'éteignirent, d'autres ne fonctionnant vraiment plus. Les bruits de pas et le souffle d'Adam résonnèrent dans les couloirs, autour tout était en désordre, pilules, dossiers, tiroirs, matériel, etc... Eparpillé.
Il alla au fond du couloir. La porte s'ouvrit et dans une pièce quasiment intacte se trouvait deux machines, des incubateurs.
Sur chaque appareil un mots était écrit: l'un Adam, l'autre Eve. Entre les deux machines gisait un cosmonaute, la salle était très peu éclairée. Adam ne comprenait pas, il ne savait pas lire l'écriture humaine, au fond il savait que ça le concernait pourtant.
Il ne connaissait pas ses vrais parents. Les lazariens ont toujours regardé Adam d'un mauvais oeil, il se sentait à l'écart des autres, souvent il avait voulu connaître la vérité : savoir d'où il venait ! Dans la salle obscure, régnait une atmosphère triste, angoissante, comme si les souvenirs d'Adam revenaient un à un. Il s'approcha du cosmonaute, ouvra son casque et découvrit avec stupeur et horreur qu'un cadavre s'y trouvait.
Il hurla de terreur, sortant de la pièce comme si c'était un mauvais rêve. Il marcha de l'autre côté du couloir, celui-ci menait vers le cockpit. La vitre était complètement explosée, laissant les insectes pénétrer.
Puis l'enfant s'aréta pour reprendre son souffle. Tout autour, des machines, des ordinateurs explosés et fendus deux reposaient tristement dans le silence. Il s'approcha alors de la console et trouva un petit écran qui s'alluma à son approche. Lorsqu'il posa son doigt dessus, différents menus s'affichèrent. Troublé, le garçon appuya sur la premier d'entre eux, déclenchant une voix :

- Ecoute du dernier message : " Jour 650, c'est le drame ! Kevin à été contaminé par de l'eau polluée répandue dans nos réserves, il ne va pas bien ! Je ne sais pas comment le guérir, je vais me retrouver seul si ça tourne mal. On commence à manquer de nourriture, le voyage est trop long. Mon dieu, si tu existes fait en sorte qu'Adam et Eve arrivent à destination pour qu'ils puissent vivre... Et s'aimer."

L'enfant avait l'esprit complètement confus. Il avait entendu le son "Adam", cela voulait dire qu'il faisait bien parti de cet endroit, qu'il était né ici ! Prit d'une rage parce qu'on lui avait caché la vérité, il commença à tout détruire, l'écran se brisa sous son poing.
Avec 'une force surhumaine il prit les sièges, les balança contre les parois. La lumière se coupa directement. Wilf, toujours dehors, entendit les cris d'Adam, l'animal aboya, puis l'enfant sortit les larmes aux yeux. Il savait pourquoi il était différent, en apparence et en intelligence.
Le coeur battant à une vitesse folle, il en avait mal à la tête tellement le choc de voir cela était énorme. Wilf alla se mettre près de lui et Adam le prit dans ses bras et attendit.
Quelques minutes plus tard, le garçon s'en alla vers les plaines pour continuer sa route, marchant lentement, le coeur brisé. Pourquoi ne lui a-t-on rien dit ? Plus jeune, on lui disait qu'il était le messager du dieu Amo et qu'il était descendu du ciel pour veiller sur les lazariens. L'enfant s'arrêta, il avait un but désormais !
Il devait retrouver sa famille, savoir plus de choses sur lui. Il courut au vaisseau pour y trouver plus d'informations. Il ruadans les couloirs, ouvrit toute les portes, fouilla dans les tiroirs.
Des feuilles, des documents. Des boites de médicaments, des instruments de soin. Il entra dans ce qui servait de chambre, il trouva là aussi un corps en décomposition, mais cela ne le choqua plus.
Dans ce qui servait de cuisine, de la poudre ici et là. Sans doute de la nourriture qu'il fallait diluer dans de l'eau. Puis il trouva la salle des machines, ensevelie dans les décombres, les appareils semblaient avoir été brûlés. Les autres ordinateurs étaient trop endommagés pour lui être utiles. Il sortit, quelques objets à la main, puis repartit dans la plaine avec Wilf. La journée commençait à tomber (une journée sur Cahash dure 20 heures).
L'enfant avait faim, il trouva alors dans une vaste étendue des bôriss. Ce sont d'énormes araignées à quatre pattes, avec un énorme bloc de terre sur leur dos, couvert de végétation.
Les collines et les énormes rochers cubiques symbole de Cahash, étaient dispersés sur la grande étendue verte. Le soleil donnait des teintes orangées à la verdure. Wilf gambadait joyeusement pendant qu'Adam marchait d'un pas rapide vers le troupeau de bôriss.
Les insectes géants agitaient leurs pattes et claquaient leurs mandibules, ne laissant derrière eux qu'un nuage de poussière. L'enfant courut alors puis lança son arme vers l'abdomen de la bête, celle-ci ralentit.
L'enfant ne mesurait qu'un tiers des pattes de la bête, il fut incapable de récupérer son arme. Adam sauta et grimpa sur sa patte arrière. Il fut plusieurs fois déstabilisé mais reprit néanmoins sa lance.
Il la projeta dans une autre partie de l'abdomen, ce qui paralysa la bête. Adam descendit pour lui lancer le coup de grâce, dans les yeux cette fois ci ! Le bôriss poussa un cri perçant et s'écroula complètement. Il enleva la fine carcasse du ventre puis s'ingénia à extraire la chaire tendre et blanche qui s'y trouvait.
Wilf n'êtait plus là, Adam avait beau regarder partout l'animal était parti, allait-il revenir ? Transportant la viande qui lui serait necessaire, l'enfant chercha un endroit où passer la nuit.
Soudain, d'un buisson surgit un lazarien plutôt rondouillard :

- Adam ! Que fais-tu ici ?
- Kimo ? C'est toi ?
- Oui, dit-il soulagé de voir de la compagnie, c'est moi le petit grassouillet.
- Et celui qui à des trous de mémoire, je te rappelle que moi aussi je fais le voyage initiatique, le réprimanda l'autre.
- Je sais, mais que fais-tu sur les terres de chasse ? C'est bien trop dangereux ! s'écria Kimo avec de grands gestes.
- Je ne sais pas, je suis parti là où j'avais envie, c'est un hasard, répondit l'humain en haussant les épaules.
- Ha ! Et dis-moi, je pourrais avoir un peu de ta viande de bôriss, j'ai pas mangé de la journée...
-Tu rigoles, refusat--il en partant vers un énorme rocher faisant office de falaise, le but est que chacun se débrouille seul ! Désolé...
- Je sais, mais j'arrive pas à chasser, j'ai du mal... se plaignit l'autre avec une voix pleurnicharde.
- Bon d'accord... Mais pas trop ! ajouta-t-il en voyant les yeux brillants de gourmandise de son camarade.
-Ouais, merci ! Mais tu vas où là ? Il n'y a rien ici.

Adam désigna un point dans le paysage.

- Je vais me construire un abri.
- Je sais, faisons un marché ! proposa Kimo. Je t'hébergé dans ma hutte et toi tu me passes de la viande, d'accord ?

Adam réfléchit rapidement.

- D'accord, c'est par où ?

Sur le chemin, l'humain fit part de sa terrible découverte sur ses origines, Kimo fit plusieurs fois les gros yeux. Adam montra les objets trouvés, raconta tout et même plusieurs fois quand le lazarien lui posa des questions.
Les étoiles prirent place et le soleil disparut, les deux enfants étaient arrivés juste à temps pour allumer un feu et faire cuire la nourriture. Tout à coup, des bruits de pas se firent entendre et une lourde respiration plomba la discussion.

- Je sens la présence d'un animal, avertit Kimo en prenant sa lance.
- Je vais voir, indiqua Adam en se levant est en s'approchant de l'obscurité.
- Adam, attention, un canniné roux !

Kimo s'apprêtait à lancer son arme mais Adam lui prit le bras:

-Pas un geste, c'est Wilf !
-Wilf ? Qui c'est ?

L'animal s'avança lentement vers le feu pour se réchauffer et s'allongea en boule. Kimo posa sa lance et retourna s'asseoir, étonné. Puis reprenant son repas, il fit une remarque :

-Comment tu peux être ami avec un canniné ?

Adam parla de sa rencontre avec Wilf et de la raison pour laquelle il avait de l'amour pour cette bête. Kimo ne comprenait rien, les lazariens n'ont pas de sentiments (du moins ils ne ressentent pas la tristesse, l'amour ou la colère).
La nuit fut calme et les deux enfants discutèrent jusqu'à ce que la fatigue les touche.
Faisons une pause avec adam et retournons sur les autres planètes...

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Sur fodan, la planète désertique; deux calvibions marchaient dans un couloir aux murs parsemés de dessins et de signes en tous genres. Ils arrivèrent dans une petite salle vide mais possèdent des piliers et une grande fenêtre ronde sur le plafond pour tout éclairer. Une énorme porte en fer s'ouvrit lentement, frottant contre le sol.
Un calvibion âgé avec une barbe et un manteau rouge sortit, et la porte se referma... les deux autres s'approchèrent doucement :

-Grand sage Iluminus, que savez vous sur nos ennemis ?
- Je n'ai pu, hélas accéder à votre requête, vous m'en voyez désolé. Mais les esprits m'ont appris bien d'autres choses...
-Que savez-vous ? s'enquit l'un des deux visiteurs. Le roi a parlé hier dans l'après midi, il tient à ce que vous retourniez prier.
-Mes force ne sont plus, je dois dormir et manger encore un moment. Cela dit, je vais vous révéler la parole des esprits, si c'est ce que vous souhaitez.
-Ho ! Grand sage, dites le nous (ils se prosternèrent devant Iluminus)

Le calvibion leva les bras et cria haut et fort:

- L'univers va subir de grands changements ! Les ténèbres, le mal incarné s'est déchaîné, il ne

contrôle plus sa haine. Quatre heros viendront apporter les quatre épées !

-Les quatre épées ? reprit l'un des deux autres.
- Les épées élémentaires, peut-être, tenta son comparse.

Le sage reprit, la main tremblante :

- Quand elles seront réunies, l'épée millénaire pourra stopper le mal... Il approche, il vient vers nous !
-Mais que devons-nous craindre précisément de cette menace ?
-Rassurez-vous, reprit le sage, les esprits savent qu'il ne peut rien tant que son gardien existe ! Mais si par malheur il venait à succomber, alors les conséquences seraient terribles...

Partons de cette planète et retournons sur Milirune, là où les habitants sont sous l'emprise des robots. La nuit allait tomber, des machines passèrent dans les rues et d'énormes tanks circulaient sur les routes. Dans une petite rue sale, le béton craquelle, des tuyaux pendant sur les murs, un homme marchait. Il était de grande taille, le corps robuste mais ridé, vieux.
La barbe et le poil blanc prédominaient sur son visage, les rides et les cernes façonnant sa figure. C'est un omblun, peuple vivant sur un autre monde. Ses oreilles sont pointues, il possède des yeux comme les chats et sa peau est sombre.
Les ombluns ont forme humaine mais ils ont en plus des petites cornes sur les épaules, les coudes et le haut du front. L'individu cheminait lentement, un sac en plastique à la main.
Des gens assis dans la rue, mendiant de l'argent, le regardaient:

-Une pièce, s'il vous plaît !

L'omblum sortit une pièce de 2 m.u (monnaie universelle) au pauvre qui lui relança son sou

-Tu me prends pour qui ? Tu crois que je vais pouvoir vivre avec 2 M.U ? Reprends-les !
- Monsieur, contentez-vous de ce qui vous est donné, j'aurais bien pu ne rien vous offrir, répondit calmement l'outremondain.
-Attend, tu sais qui je suis ? J'étais vice-président d'une usine de charcuterie ! Je gagnais bien ma vie, mais les robots m'ont tout pris ! Depuis 6 ans je n'ai pas vu ma femme car je suis coincé dans cette ville, comme de nombreuses personnes !
-Je ne peux rien y faire... chuchota l'autre avec une moue indifférente.

L'omblun récupéra sa pièce, marcha plus loin et rentra chez lui. La lumière était déjà allumée, un jikanien alla à sa rencontre. Il était de petite taille, il avait une fine moustache et de grosses lunettes rondes. habillé en bleu foncé, il s'avança vers l'omblun :

-T'as trouvé de la viande ?
- Non, tout à été pris.
- Bon, j'ai rangé ton bureau, les outils sont là et j'ai réparé ta radio. Arrêtes de la bidouiller quand même, ça doit faire la dixième fois que je la répare ! geignit-il.
-Désolé, Vincent, mais je suis sur le point de trouver la bonne fréquence radio, les robots ne pourront pas l'intercepter.
-Ouais mais doucement quand même, tu rajoutes n'importeq uoi ! grogna Vincent. J'ai vu les informations, ça va être dur...
-Pourquoi ? demanda l'omblun avec une pointe d'anxiété. Qu'ont-ils annoncé ?
-Ils veulent mettre des caméras dans toutes les maisons afin de nous surveiller en permanence, tu ne pourras plus bricoler.
-Oui; ça s'annonce mal, confirma son interlocuteur avec un air sombre. Tu as l'adresse des lames rouges ?

Vincent prit une carte, avant de la lui tendre.

-Ils veulent bien te prendre dans leur cellule de résistants.
- Merci, fit-il sobrement en empochant l'objet. Rends-moi un dernier service : trouve du métal, du titane, deux turbines et des câbles... Mais beaucoup de fer. Je dois terminer mon oeuvre avant que ça dégénère dans les rues.
- Je ferai ce que je peux. Sympa, au fait, le tableau en forme de coeur !
- Celui avec eve ? chercha-t-il à préciser.
- Ouais, je l'avais pas vu avant, faut dire que c'est un tel foutoir dans ta maison...
- Aller ouste ! T'as des trucs à faire, non ?

Vincent s'en alla, et l'omblun se trouva seul. Il reprit le tableau et regarda cette image oubliée. Allait-elle bien ? Est-ce que son apprenti s'occupait bien d'elle ? Il devait prendre contact, refaire de nouvelles expériences avec sa radio. Ce n'était plus qu'une question de temps.

Retour sur Cahash avec Adam, Wilf et Kimo.
Le jour s'était levé, les enfants arpentaient les plaines, chassant un nouveau boriss. Ils arrivèrent bientôt vers un lac. Au loin se trouvait une petite ville lazarienne.
Les rayons du soleil se reflétaient sur le lac d'un bleu pâle, comme s'il y avait de la brume dans l'eau. Rien ne bougeait, c'était vraiment très calme. Adam marchait tranquillement, contournant les collines, Wilf le suivait lentement en reniflant le sol.
Soudain Kimo s'arrêta et pris la parole d'un air déterminé:

-Stop ! Adam, je dois partir...
-Je sais, je m'attendais à que tu le dises.

L'humain se retourna :

- Le voyage initiatique n'a plus d'importance pour moi, continues, je sais que la règle interdit que l'on s'approche des lieux civilisés afin que l'on doive se débrouiller seul dans la nature.
-Bon, si tu le sais, je pars, renchérit l'autre avec soulagement. Mais tu penses pouvoir les retrouver, tes vrais parents ? Tu ne sais même pas où chercher !
- Tu as déjà entendu parler du spatioport ? Je me débrouillerai pour que l'on puisse m'y emmener, je prendrai un vaisseau en direction de ma planète ! Tu sais, avant ma vie n'avait pas vraiment de sens, je pense que si nous vivons c'est que nous avons un but, je crois que j'ai trouvé mon but : rentrer chez moi.
-Tu partiras pour toujours ? s'étonna Kimo. On ne te reverra plus au village ?
- Si ! Je passerai vous faire un coucou quand tout sera terminé !
- D'ici là je pense que j'aurais déjà des enfants !

Et Kimo de partir d'un grand rire. Adam risquait de ne jamais revenir. Savait-il seulement quelle était sa planète d'origine ?

- Avant que tu partes ! le retint-il. Dis à mes parents, enfin tu sais qui, que même s'il m'ont caché la vérité, même s'ils ne sont pas ma vraie famille... Dis-leur que je les aime quand même... Merci !
- Pas d'inquiétude ! J'oublierai pas... Enfin j'espère.
-Bon, nos chemins se séparent, au revoir !
-Oui, je vais partir de mon coté, les jours qui me restent seront suffisants pour rentrer au village. je leur expliquerai tout

Avec un dernier geste d'adieu, les deux enfants se séparèrent. Kimo retourna dans la jungle et Adam longea le lac vers la ville lazarienne. Les lazariens n'ont pas la même vision des choses que les humains. Leurs villages sont minuscules comparés aux nôtres et leurs villes sont comparables à nos villages de campagne. Seule une dizaine de maisons se trouvaient là, entourées par un grand rempart en bois.
Il de maisons et de grands rempares en bois tout au tour. Adam s'approcha de la porte. Un garde se pencha et fit les gros yeux:

-Qu'est donc ce truc ! Je connais pas cette animal...
- C'est un canniné roux ! expliqua le jeune garçon, vexé.
- Mais il sait parler ? Ce n'est pas un simple animal !
- Je sais que je ne suis pas un lazarien mais je dois rentrer dans votre ville ! coupa Adam en changeant le sujet.
- Bien sûr que t'es pas un lazarien ! rigola le vigile en le dévisageant. T'es quoi au juste ? Un envahisseur ?
- Non, on dit juste que je suis un enfant des étoiles, je peux rentrer ?

Le garde hocha négativement la tête, les lèvres retroussées.

- Non ! On ne te connaît pas et j'aime pas ta tête !
- Mais c'est urgent ! insista-t-il en affectant une mine désolée. Je viens d'un village par delà les montagnes !
-Ben voyons... railla son interlocuteur. Dis toujours le nom du chef de ton village, pour voir.
- Il s'appelle Mijiko... Tu le connais ?
-Houarg ! s'étrangla son vis-à-vis en changeant immédiatement d'attitude. Le frère du chef ! Dans ce cas, rentre tout de suite !

Apparemment, cela suffisait à l'impressionner suffisamment pour qu'il ne cherche pas à savoir si c'était vrai...
La grande porte en bois s'ouvrit quand le garde donna l'ordre. Les gens le regardèrent entrer avec curiosité.
Partout dans la ville il y avait de la terre battue, quelques gros rochers ici et là ainsi que des buissons. Les maisons lazariennes étaient peu nombreuses, et beaucoup de cabanes, qu'Adam n'avait pas l'habitude de voir, se trouvaient un peu partout dans la ville. Un autre garde l'interpella:

- Stop ! Il y a un canniné avec toi !
- Ne craignez rien, il me suit et rien d'autre.

Deux lazariens vêtus d'une carapace et d'un casque s'approchèrent d'Adam :

- Nous sommes la garde du chef, je suppose que tu veux le voir puisque c'est Mijiko qui t'envoie.
- Oui je dois le voir, c'est urgent ! s'empressa de confirmer le garçon, trop heureux de sa bonne fortune.
- Suis nous et tiens toi tranquille... Pareil pour l'animal !

Ils traversèrent la ville jusqu'à une grande maison côtoyant le bord de diverses tentes.
Ils s'approchèrent d'un petit muret :

- Chef Azak ! On vous apporte un messager de Mijiko, votre frère vénéré !

Azak répondit aussitôt.

- Vous ne voyez pas que je suis au toilette, là, bande de crétins ?
- Pardon chef ! s'exclamèrent-ils, le rouge leur montant aux joues.

Un grand lazarien robuste à la colerette rouge vif se leva et passa le muret. Il avait un grand collier de perles et de plumes ainsi qu'un short qui avait des morceaux de tissu par dessus, ce qui donnait presque l'air qu'il portait une jupe. Sa voix sonna comme un grondement au milieu d'une caverne :

-Viens, petit, on va parler dans ma tente !

Les deux gardes lâchèrent l'humain et Wilf resta à l'écart.
Adam entra dans un petit coin d'ombre où le vent faisait mouvoir lentement le tissu des tentes. Des tapis étaient disposés par terre, tandis qu'une table siègeait au centre. Le chef s'affala contre un amas de paille qui servait apparemment de fauteuil rudimentaire. Il continua :

- Que veut-il, ce vieil asticot ? Il va bien, au moins ?
- Heu... Oui, ça va... En fait c'est pas vraiment lui qui m'envoie. Je ne savais pas que vous étiez son frère...
-Tu mens, Adam ! gronda le dirigeant de la ville en se tapant une cuisse. On se connaît déjà !
- Pardon ?
-Il y a deux ans ! explicita-t-il avec un regard en coin. La compétition de chasse familiale, tu étais là, j'en suis sûr.
- Je ne vous avais pas reconnu ! Les lazariens se ressemblent tant...
- Mais pas les enfants des étoiles... rétorqua-t-il avec un petit sourire.
- Je... je viens vous voir pour...
- Pour Eve !
-Pardon ? Qui c'est, Eve ? demanda-t-il ingénument.

Azak parut véritablement étonné.

-Tu n'es pas là pour elle ? Désolé, continue...
-Non, attendez ! Qui est-elle ?
-Ta soeur...

Adam resta perplexe, Azak en savait beaucoup, de toute évidence. L'humain trembla, une personne comme lui existait donc.

-Bon, mon grand (il se leva) on va faire une fête pour célébrer ton retour parmi nous !

Le chef sortit dehors et cria devant tout le monde:

-Chassez ! préparez les tables ! Sortez les alcools ! On va faire la fête !

Les lazariens crièrent d'un ton joyeux. Puis adam sortit de la tente et alla voir le chef :

- Parlez moi plus d'Eve ! supplia-t-il, surexcité.
- Ce soir, si ça ne te dérange pas, entre deux verres et deux nanas, temporisa-t-il avec un lueur lubrique dans le regard. Moi, j'ai des truc à faire...
- Mais je dois savoir où se trouve un spatioport pour aller sur ma planète ! s'énerva Adam en sautillant sur place.
-Va voir dans la maison là-bas... Les gars, vous avez pas vu ma lance ? demanda-t-il à la cantonade.

Adam le laissa à ses occupations, le chef avait l'air complètement absorbé par ses histoires personnelles, il était plutôt excentrique. Wilf suivit adam, celui-ci entra dans la cabane. Une lazarienne tricotait, elle prit la parole en le voyant arriver.

-Tu cherches quelqu'un ?
-Oui ! Enfin, non... Vous pouvez m'emmener vers un vaisseau ?
- Tu n'es pas d'ici ! Je comprends. Mon frère et moi pouvons t'emmener au spatioport de Fulimo.

Adam sentit son visage être envahi par le bonheur :

- Il est loin d'ici ?
- Disons... Trois jours de voyage à pied. Enfin nous allons devoir prendre la mer !
- La mer ! reprit l'enfant avec un accent d'inquiétude.

Un lazarien plus rond, ressemblant à Kimo, arriva devant la porte. Il le héla :

- Qu'est-ce que tu fais ici, toi ?
- Bonjour, vous êtes ?"

Le nouveau venu prit une pose avantageuse.

- Je suis le grand explorateur, le grand savant...
- Et le grand buveur d'alcool ! ricana la lazarienne tricoteuse.
- Ho ! Merci de me couper dans mon élan ! Je suis galesh le magnifique !
-Vous êtes le frère de...
-Tima ! Je m'appelle Tima ! indiqua-t-elle en arrêtant son tricot.
- Tu veux aller quelque part, si j'ai bien entendu ? Deux mois que l'on à pas voyagé; elle et moi...
- Il veut aller au spatioport de Fulimo !
- Tu as de l'argent pour payer le voyage ?
-De l'argent ?

Elle le fixa avec incongruité.

- Oui ! Les habitants des autres planètes utilisent de la monnaie et ne troquent pas leurs objets comme nous nous le faisons. Les vaisseaux leurs appartiennent, tu devras payer si tu veux embarquer à bord de l'un d'entre eux.
- Je... Je ne possède pas d'argent... Mais j'ai ces objets !

Adam leur montra alors les choses trouvées dans l'épave du vaisseau dans la jungle. Les deux lazariens regardèrent, fascinés, puis Galesh reprit la parole.

-Tu pourras peut-être les vendre à un spécialiste ! Enfin je crois... Bon, disons que c'est ok.

Adam fut tout content. Il demanda quand ils allaient partir puis ils répondirent que demain à l'aube serait le bon moment.

Messages : 30 Date d'inscription : 05/07/2014 Age : 29

Wilf eut de la viande donnée par Tima, puis ils discutèrent des voyages faits par Galesh. Adam raconta alors son histoire, avant d'être brutalement interrompu.

- Attends ! Tu n'a pas fini ton voyage initiatique ? C'est interdit !
- Je sais mais à quoi bon... Je ne suis pas un lazarien, je n'ai rien à faire ici ! Donc autant rentrer sur ma planète le plus vite possible.
-Oui m'enfin... Disons...

Il soupira bruyamment.

- N'en parle pas au chef, il est très à cheval sur les traditions ! l'avertit la lazarienne.

La journée passa rapidement, Adam parla beaucoup avec Galesh et Tima. Il mangea avec eux, puis notant la lance d'Adam qui n'était pas en très bon état, elle fut remplacée par une des meilleures épées lazarienne.
L'enfant rencontra tout le monde puis aida à la chasse pour la fête. Le soir venu, quand la nuit était tombée depuis une heure, la lumière brillait tout autour d'une énorme cabane près de la maison d'Azak, le chef.
A l'intérieur, les lazariens buvaient de l'alcool de butang et de la viande nageant dans une sauce épicée. Certains légumes étaient présents mais peu nombreux. Parmi les diverses voix on pouvait entendre un groupe de musiciens jouer du xylophone, du tambour et un peu d'une sorte de harpe. Adam était assis à côté d'Azak. Il lui posa alors une question:

-Vous me connaissez et vous connaissez Eve. vous pouvez tout me raconter maintenant ?
-J'attendais ce moment pour te le dire.

Il sourit et but dans son verre. Il se tourna vers le jeune garçon et raconta tout ce qu'il savait.

- Mijiko et moi étions jeunes. Notre père allait mourir de vieillesse et il était temps pour nous de lui succéder. Le problème est qu'un seul de nous deux pouvait le devenir. Alors, avec ses derniers mots, il nous dit ceci : organisez une grande chasse dans laquelle celui qui aura obtenu le plus de proies pourra accéder au trône. Je n'ai pas à me faire du soucis sur votre sort, vous serez tous les deux de bon chefs, je le sais...
Nous partîmes avec un petit groupe de lazariens et nous allâmes dans les plaines près du lac. Nous suivîmes un troupeau de bôrris qui allait se cacher dans la jungle. Nous étions ex-aequo pendant un moment et nous suivismes la même bête.
D'un seul coup, le ciel devint sombre et une chose énorme avança dans notre direction. C'était petit au début puis la chose s'approcha, elle était énorme, elle brûlait de partout !
Pour finalement s'écraser dans la jungle contre une falaise. Le feu n'était pas trop intense, alors mon frère et moi sommes allés voir, la carcasse brûlait, mais très peu à l'intérieur.
Je suis entré malgré la protestation de Mijiko.
Il me suivit alors et c'est dans la dernière salle que nous entendîmes des cris de bébé. Dans des machines nous avons vu deux bébés qui hurlaient de terreur, une voix venue de nulle part nous donnait le nom de l'enfant.
Tu t'appelais Adam et l'autre Eve. Nous crûmes mon frère et moi que vous étiez des messagers des dieux. Que vous viendriez changer notre mode de vie ! Alors nous sommes sortis du vaisseau et nous avons eu une conversation :

- Je prends la femelle et toi le mâle, d'accord ?
- Tu devrais me donner les deux car tu vas bientôt devenir chef, ne l'oublie pas.
- Nous verrons cela une fois rentré, allez viens, partons avant que les autres nous cherchent...

Nous rentrâmes en ville. Expliquant la situation à notre père, je pris la parole :

- Père, que devons-nous faire de ces enfants ?
- Je crois que je ne ferais pas un bon chef, je ne me sens pas prêt. Je m'occuperai des enfants et toi tu gouvernes !
- Pas question, tu es l'aîné, je ne peux gouverner ! Donne-moi les enfants !

Notre père avait son propre mot à dire sur cette affaire.

-Stop ! Cela suffit ! J'ai décidé que vous prendriez chacun un enfant et que celui qui ne deviendrait pas chef, ira...

Il toussa beaucoup, puis poursuivit avec difficulté:

-Ira... Ira construire son village, ainsi, si l'un des nôtres s'aventurait trop loin, il pourra y aller afin de s'y abriter. On ne sait jamais. L'un de vous me succédera, vous allez devoir choisir...

Je suis le plus vieux, alors j'ai dis que ce serait moi, ainsi, mon frère partit avec toi pour construire son village avec un petit groupe de lazariens. Je me retrouvais seul avec Eve, je sentais en moi de la tristesse, pourtant les lazariens n'ont pas l'habitude de ça.
Le fait d'avoir perdu mon père et de voir quitter mon frère m'avait bouleversé.
Adam lui coupa la parole:

- Et alors ,qu'est devenu Eve ensuite ?
- Patience gamin ! Ressers-moi du jus de butang ! Tu seras mignon...

Il but puis renoua les fils de son histoire.

- Deux ans environ ont passés, Eve avait beaucoup grandi et commençait à parler.

C'était difficile pour moi de comprendre ses sentiments. Lorsqu'elle pleurait ou riait, je ne savais pas comment réagir. Un soir, presque tout le monde était couché jusqu'au moment où un de mes gardes vint me voir :

- Heu... chef ! Quelqu'un veut vous parler maintenant !
- Tu ne vois pas que je vais aller me coucher, dis lui que ça attendra demain !

Sans même que je lui donne l'autorisation, un omblun entra dans ma maison. Bien qu'il était fort, il avait des rides sur son visage, plutôt âgé, il portait un grand manteau noir, il avait une barbe si je ne dis pas de bêtises... Enfin bref, il me dit:

-Excusez moi de vous déranger, je sais que c'est peu commun de voir un être de mon genre sur votre planète, mais j'ai fait une très longue route pour quelque chose d'important.
- Doit' vraiment être important si vous venez de si loin...
-Peut-on parler ?

Il attendit en me regardant. Le garde restait là sans rien faire, à regarder dans le vide. Je m'assis sur mon trône et lui dis avec mon air ronchon et fatigué:

- Et bien parlez si c'est ce que vous voulez, mais faite vite !
- J' ai eu beaucoup de difficultés à apprendre que sur votre planète il y aurait des étrangers venus d'ailleurs, je ne vous dirais pas comment je l'ai su, mais j'ai mis un an à vous chercher, j'ai passé beaucoup de temps à ça !
- Vous êtes venu pour Eve ?
- Si c'est ainsi que vous l'appelez, je sais beaucoup plus de choses que vous ne pensiez l'imaginer ! Puis-je la voir ?
- Elle dort, là, je ne vais pas la réveiller pour ça...
- D'après les description, ce serait une humaine. je dois la prendre avec moi ! C'est très important !

Une voix se fit entendre de l'extérieur :

- Maître, vous avez bientôt fini je voudrais bien aller me coucher...

Un de mes gardes retint quelque chose:

- Toi, tu bouges pas on t'as dit !
-Reste là, Noé, je n'en ai pas pour longtemps (reprit l'omblum) je sais qu'il y a un garçon avec elle. Non ?
- Le mâle n'est plus là, enfin le garçon, je l'ai donné...

Il se mit à réfléchir:

- C'est très embêtant... Mes recherches vont devoir continuer... Ecoutez, donnez moi la fille, je saurais m'en occuper, elle sera en meilleure sécurité avec moi, je vous le promets !
- C'est difficile à dire... Je ne sais pas... Vous savez d'où elle vient au moins ?
- Là d'où elle vient ça n'existe plus... Mais je peux changer ça.
- Comment pourrez-vous changer quelque chose pour elle ? Quelque chose qui n'existe plus ! m'étais-je moqué.
- Si je vous disais comment je suis au courant de tant de choses, vous ne me croiriez pas... Je préfère ne rien dire, donc. Pensez aux sentiments de cette fille, ne serait-elle pas plus heureuse avec une personne qui puisse la comprendre ?
- Si, bien sûr... Mais c'est si soudain ! Je dois y réfléchir...
- Bien ! fit l'omblun avec un zeste de satisfaction. Je repasserai demain ! Vous me direz à qui vous avez confié le second enfant, d'accord ?
- Oui oui ! Bien sûr !

Je ne savais plus quoi penser à ce moment-là. Je suis allé me coucher puis le lendemain, comme convenu, l'omblun revint dans ma hutte. Je lui ai donné la fille, encore si jeune, puis je lui ai dit que mon frère Mijiko t'avait avec lui. Je ne savais pas où il était, il m'avait dit à l'époque:

- Je reviendrai quand mon village sera construit, nous pourrons alors parler entre chefs !

Je lui ai pourtant donné quelques informations puis il est parti avec Eve... Me laissant seul chez moi. Mijiko est revenu trois ans plus tard, il m'a dit qu'il avait beaucoup voyagé dans les environs pour trouver un endroit paisible, il m'a alors proposé d'organiser un tournoi où nos villages s'affronteraient, en mémoire de notre compétition le jour où notre père était mourant. Depuis on fait ce tournoi tous les trois ans, car mon frère à mis trois ans à revenir en étant chef. Tu connais toute l'histoire gamin ! Je peux rien te dire d'autre.
Adam repensa à chaque parole qu'avait prononcé Azak. Il voulait en savoir plus, savoir ce qu'était devenue eve, pourquoi l'omblun ne l'avait toujours pas retrouvé alors qu'il était bien parvenu a retrouver sa soeur.
Il se mis à poser les questions au chef lazarien, mais celui-ci paraissait plus intéressé par la discussion des autres, ignorant alors Adam (bien qu'il soit assis à coté de lui) il avait surtout l'air ailleurs, Azak avait une fois de plus trop bu.
La soirée finit sur une bagarre générale qui ne dura pas longtemps car tout le monde se retrouva fatigué... Adam qui voulait toujours savoir la suite, mis du temps à trouver le sommeil et s'endormit dans hutte d'Azak, pendant que celui-ci dormait paisiblement sur la table du banquet avec de la viande dans les mains. Le lendemain, à l'aube, les deux lazariens, Galesh et Tima retrouvèrent Adam dans la hutte et le réveilla:

- Hé gamin, on devait partir pour l'aube, tu te rappelles ?
- Hm... Mais le soleil vient juste de se lever, je veux dormir encore un peu !
- Oh, mais il nous faut au moins deux bonnes journées si tu veux qu'on atteigne la mer, je te rappelle qu'on voyage à pied, insista Tima.
- Pfff... pas envie, trop fatigué, ronchonna adam qui se recroquevilla sur lui-même.
-Ah ah ah, tu t'es couché trop tard ! Comme tous ces zouaves qui dorment dans la salle du banquet, il vont se réveiller en se posant le question "mais quesque je fais ici" ah lala, dit galesh avec un grand sourire.
- Cette question, je te l'entend souvent dire ! fit tima en retirant une bouteille d'alcool de butang rangée dans le sac d'azak.
- Ih ! fit adam en se dressant, je dois finir ma discussion avec le chef !

To be continued...

...ou pas. J'écrirai la suite en scénario, ça me fera gagner du temps pour plus tard. J'espère que vous avez aimé !

» Présentation: Adams, fils des étoiles