Paxdu92
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 |  Sujet: Film vu dernièrement: L'île de Giovanni  Mar 2 Sep - 11:21 | |
| Réalisé par : Mizuho NishikuboGenre : Animation-drame-Sur l’île Chikotan, au nord du Japon, la guerre de 1945 prend fin et sous la défaite le pays doit se soumettre. L’île est alors envahis par les Russes, ce qui va bouleverser la vie de deux enfants qui feront alors de belles rencontres et aussi de dures séparations.Difficile d’être plus complet, le scénario étant divisé en deux grandes parties. Dans la première, les deux protagonistes : Junpei et Kanta, vont voir leur quotidien bouleversé par les Russes, l’occasion de voir le mode de vie des Japonais, la différence entre les deux cultures et surtout la rencontre avec une jeune fille : Tanya. L’occasion d’avoir une petite romance sur fond d’Histoire, c’est touchant. Puis vint alors la seconde partie, plus triste et plus dur, où les Japonais sont forcé de quitter l’île et se retrouvent au large de la Russie. Les deux jeunes garçons vont alors tenter de retrouver leur père enfermer dans un Goulag.Vous vous demandez sans doute qu’elle est le rapport avec le titre, qui est Giovanni ? Il s’agit d’un héros issue d’une nouvelle Japonaise : Train de nuit pour la voie lactée, que nos deux bambins apprécient tant. En effet, ils sont des féru de locomotive et à plusieurs reprises ils feront des références à divers passages du livre. D’une certaine manière, ça illustre la douce imagination de l’enfance : quand on est petit et que l’on s’imagine vivre des aventures extraordinaires, dans un monde qui ne l’est pas.On peut facilement penser au derniers film de Miyazaki : Le vent se lève, que ce soit pour son contexte de Japon appauvrie, que pour son idée de montrer des rêves en parallèle de l’histoire. Si dans l’île de Giovanni, les rêves ont moins d’impacte scénaristique car elles ne font pas avancer l’intrigue, elle n’en reste pas moins fortes en émotion grâce à la bande son, les dessins particulier et la narration doucement naïve qui tranche avec la triste réalité.Je n’ai jamais été très fan des films historiques. Dans le cas de celui ci, même si le contexte qui m’était inconnu me fut expliqué, ça ne m’a pas particulièrement intéressé. Durant une grande partie du film je m’étais un peu ennuyé, me demandant se qu’il pouvait bien se passer ensuite, tellement que les péripétie étaient peu nombreuses. Tout comme Le vent se lève : pas d’action, pas de suspense, juste de l’émotion. L’amitié entre Tanya et Jumpei est touchante et plutôt bien emmené, c’est d’ailleurs les seuls moments qui m’avaient vraiment intéressé. Le reste du temps où les voit en classe chanter, ou bien à la maison jouer avec le train, leur oncle parlant de la situation. Ça peut plaire, mais personnellement ça ne m’a pas spécialement emporté, sauf quand il y avait les petits moments de rêves. Il y a quand même de beaux moments que j’ai savouré, tel que la scène où Jumpei et Kanta sont invités à dîner chez Tanya et découvrent une toute autre culture, ou bien la scène nocturne où Jumpei doit surveiller un feu, accompagné de Tanya qui découvre ses talents de dessinateur, et se met alors à la dessiner dans une séquence étonnante de par son changement d’animation. Par la suite, dès que l’on change de partie, l’histoire devient alors plus dramatique et plus intéressante. Même si ça reste un peu longuet il y a un but et cela rend le tout un peu plus entraînant. Cependant, ce que je retiendrai de se film, en plus de l’amitié Tanya - Jumpei et ces scènes de rêves, c’est la fin ! Quel moment émouvant ! J’avais presque une boule dans la gorge et une petite larme à l’œil. La fin est triste et m’a un peu fait penser au Tombeaux des lucioles mais en étant moins dramatique et se terminant sur une note un peu plus positive. L’île de Giovanni n’est pas vraiment un film pour les enfants, malgré le fait que les deux protagoniste soient jeunes et donc identifiable pour eux. D’une part ils ne pourraient pas trop comprendre le contexte, puis la fin pourrait leur déplaire. De plus, le rythme assez lent et l’absence de véritable intrigue pourraient facilement les ennuyer. Ça reste tout publique, rien de choquant, mais je pense que les gens qui pourrait apprécier devraient au moins avoir plus de10 ans, à mon sens.Concernant les personnages, ils sont attachant pour la plus par. Je dis bien pour la plus par car j’ai trouvé le père un peu trop basique, il joue simplement la figure paternel - autoritaire, assez froid. La maîtresse d’école ne me semblait pas très intéressante mais elle devient assez touchante à la fin. Je retiendrai surtout Tanya car elle très mignonne du fait qu’elle parle peu et sourie souvent, ainsi que l’oncle qui bien que pénible au début, s’avère amusant et devient le petit comique du film permettant de décontracter l’ambiance. Rien de particulier concernant Jumpei et Kanta, qui ont une parfaite attitude de jeune garçon, notamment Kanta qui est souvent excité. J’ai trouvé le personnage du grand père attachante, du fait qu’il avait une manière de penser que les autres n’ont pas, ce qui va conclure à une scène elle aussi assez touchante.J’ai quand même une remarque négative, ou du moins d’incompréhension concernant le scénario. Le film commence par Jumpei qui est une personne âgée et qui est invité à revenir sur son île pour y commémorer la paix entre Russe et Japonais. On le voit parler à une personne âgée au début on se demande qui c’est. Une fois la fin arrivé, on comprend que cette personne n’est autre que sa maîtresse d’école. Mais elle a au moins 20 ans de plus que lui, je dirais qu’elle a presque l’age de son père. Vu la tête qu’à Jumpei au présent, je suis surpris que ça prof arrive à tenir debout. On dirait que les deux personnages ont le même âge… bizarre.Pour ce qui est de la réalisation, venons en à la partie sonore. Le doublage français est correct, sans plus. J’ai trouvé la voie de Kanta un peu pénible et celle de l’oncle un brin énervante je ne saurais dire pourquoi. Ce qui étonne, est que les Russes n’ont pas été doublés, ce qui permet de donner un petit coter plus crédible. Enfin, du coup, soit ils doublent en entier, soient ils ne doublent pas, mais du coup le travaille à été fais à moitié. S’ils ont laissés le doublage Russe, c’est bien… mais alors il faut laisser le doublage Japonais. Pourquoi eux parlent Français et les autres gardent leur langue ? Ça fait bizarre, une drôle de logique. Je pense donc que le film est plus appréciable en VOSTF. Pour la bande son, il y a de jolis morceaux, que ce soit des chansons aussi bien Russe que Japonaise, lors de scène où les enfants chantent à l’école. Ce qui donne un joli message : la musique est universel, et voir les russes chanter du japonais montre se rapprochement et un certain signe de compassion. Dans la première scène où apparaissent les Russes la musique n’est constitué que de cuivre, donnant un son grondant et inquiétant, qui s’intensifier à chaque fois qu’il s’approche, cela permet de donner un effet stressant ce qu’il y ait un air de déjà vu. Intéressant mais aussi un peu énervant car j’avais pensé à cette idée.Autrement, les musiques lors des scènes de rêves m’ont beaucoup plu, ce sont des composition orchestral, certes oubliable mais donnant un impact assez fort aux scènes. Concernant le dessins, si les décors sont super, avec de très jolie couleur, c’est concernant l’animation que j’ai des choses à dire. En effet, le style change un peu des autre film d’animation japonais, car les personnes ont souvent des mimiques cartoonesques, notamment l’oncle qui fait souvent des drôle de têtes justes en parlant normalement. Il y aussi une scène où Jumpei à honte, rougis, puis à de la fumé qui lui sort de la bouche et des oreilles ou bien une simple scène où les enfant dînent et ont une mâchoire pointu lorsqu’ils mangent. J’ai bien aimé mais l’animation n’est pas toujours comme ça, du coup ces espèces de petites extravagances visuelles sont aussi étonnantes qu’étranges.Ma note : 3,5 /5Conclusion: Un bon film d’animation qui est pleins de qualités : très bon dessins, jolie bande son et scénario touchant, notamment sa fin. Bien que je ne sois pas friand de films sur fond historique, j’ai tout de même apprécié mais je n’ai (et je n’aurai) pas spécialement envie de le revoir, hormis les scènes de rêve et la fin, il n’y avait rien de particulièrement extra, ni de particulièrement marquant. Je m’attendais tout de même à mieux mais j’ai apprécié que le film change un peu de direction vers le milieu, ce qui évite la lassitude. Bon film dans son genre, donc. | |
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